Compte-rendu de la réunion du 29/05/15 à l’IHP à propos des projets de programmes de mathématiques de cycles 2, 3 et 4
Principaux points abordés :
Les programmes du GRIP et leurs idées sous-jacentes, le background historique en liaison avec ces idées.
L’expérimentation SLECC.
Les différences importantes entre nos programmes (qui ont été déclinés en livres et fichierspdf du CP au CM2) et les projets du CSP.
Les diverses remarques du GRIP par rapport à ces projets pour les cycles 2 et 3 ( http://slecc.fr/GRIP_critiques/2015-nouveauxprogr_math_c2c3v2.pdf ).
Le fait que l’initiation aux raisonnements non triviaux et à la démonstration se commence dès le primaire.
Le fait qu’un des principaux clivages qu’il doit y avoir entre le primaire et le collège est qu’au primaire tout doit rester relativement proche de l’intuition sensible alors qu’au collège on apprend à mener des raisonnements plus purement logiques (suite à une question de M. Buff)
Les remarques du GRIP à propos du projet pour le cycle 4 ( http://slecc.fr/critiques_grip/2015-04-nx_prog_math.pdf
La nécessité d’expliciter les contenus mathématiques devant constituer le cours souhaité que j’ai évoquée (notamment à propos de la question : « quelle construction de la géométrie attend-on ? »,mais cette question s’étend aux autres sujets.) avec d’autres intervenants.
Autres points abordés :
Le cours de mathématiques ne doit pas être amputé (Peut-on faire moins que le programme de 1945/47 ? http://slecc.fr/programmes_grip/Prog45.pdf Doit-on faire plus?) pour des contenus d’informatique qui nécessiteraient un cours à part entière.
(Cf. L’intervention de M. Dowek) : « L’informatique ne se réduit pas à l’algorithmique mais naît de la rencontre de l’algorithmique et de la machine. ») Un cours de mathématique riche constitue par tout ce qu’il apporte en termes de raisonnement, logique et rigueur la meilleure des propédeutiques à un éventuel cours d’informatique.
Le problème insoluble posé par ces cycles, cette politique de non redoublement qui met en péril l’avenir de nombreux élèves et le non sens que constituerait une évaluation par « compétences ».
La question des horaires n’a pas été soulevée mais elle est bien présente, à tous les niveaux.
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