En cette période de confinement, le télé-enseignement devient souvent une nécessité mais il constitue aussi un formidable outil pour développer l’instruction publique.
Il ne faut cependant pas se leurrer sur la médiocrité, voir la nocivité de certains supports mis à la portée de tous et bien cerner les limites de la technologie.
Le collectif Cose (Collectif Surexposition Écrans ) nous donne quelques pistes pour utiliser cet outil :
- Le tout petit :
Les bébés s’animent dans le regard de leurs parents, ils ont besoin de bonnes interactions pour bien grandir ; ils ont besoin que leurs parents soient disponibles à chaque instant de leur période d’éveil.
- L’enfant plus grand :
Il doit tout apprendre et pour cela tous ses sens doivent être sollicités. Éloigner le plus possible son enfant des écrans et préférer les jeux où l’on manipule et où l’on échange c’est favoriser leur développement.
- L’enfant d’âge scolaire :
Il faut rester vigilant et reprendre la notion des 4 « pas » même en période de confinement : « pas » le matin avant une certaine heure, « pas » le soir avant le coucher, « pas » lors des repas. L’écran est utilisé dans une pièce commune, la chambre est préservée.
- Le pré-ado et l’adolescent :
Tout enfant qui a son propre portable/tablette ou tout autre écran connecté à la 4G ou au wifi familial doit connaître les règles de bonne utilisation d’internet. Il faut éviter qu’il passe trop de temps sur les écrans au détriment des autres activités essentielles à son bien-être et le protéger des contenus inadaptés à son âge (violence ou pornographie).
Vous trouverez aussi sur le site Cose le dernier article écrit par Sabine Duflo dans Médecine et enfance (en cliquant ici) ou les « chartes familiales pour un bon usage des écrans » inspirée du family plan mis en place par l’académie américaine de pédiatrie pour aider les familles à poser les bases d’une discussion sur les écrans (pour les moins de 5 ans – pour les plus de 5 ans).