Dans le journal Libération du 15 février 2013, le ministre Vincent Peillon déclare que « la loi d’orientation et de programmation remet en place en France un Conseil supérieur des programmes (…) qui permettra démocratiquement de refaire les programmes de la maternelle jusqu’à la terminale ».
Au-delà de la difficulté à faire converger une expression démocratique qui risque de n’être que celle d’intérêts particuliers, le GRIP estime nécessaire que soit prise en compte l’expertise la plus qualifiée des enseignants de terrain et des spécialistes des disciplines. Dans cette optique, il est prêt à prendre sa part dans la reconstruction annoncée des programmes scolaires. Au ministre, donc, de l’associer aux travaux du Conseil supérieur, et de montrer ainsi sa volonté d’ouvrir une ère nouvelle s’appuyant sur la valeur de la connaissance, sur l’analyse raisonnée des meilleures méthodologies éducatives et sur les résultats observés dans les classes.