Le philosophe Claude Obadia publie dans Figaro Vox une tribune dénonçant les causes profondes des mauvais résultats aux évaluations PISA 2018. Il désigne la principale responsable comme étant la « pédagogie nouvelle ». L’emploi de guillemets montre bien l’ambiguïté du terme et l’analyse qu’il apporte en éclaircit le sens : un « acte pédagogique vidé de son contenu » peut-il encore désigner une « pédagogie » ? Peut-on qualifier de « nouvelle » une pédagogie qui s’est développée à la fin des années soixante mais dont les racines sont bien antérieures ? La référence à Hannah Arendt, qui a étudié les totalitarismes du XXe siècle, en est la preuve. Dès lors, devons-nous encore parler de « pédagogie nouvelle » ou de « pseudo-pédagogies aux odeurs rances » ? La Pédagogie Nouvelle